Les 23 et 24 Janvier 2020, 10h et 13h30
Séances réservées aux groupes scolaires
Par la Cie JETZT. Lecture/Etape de travail.
Texte et mise en espace de Déborah Banoun.
Jeu : Léo Poulet.
Création lumières : Pierre Peyronnet.
DURÉE : 30 minutes
ÂGE : à partir de 7 ans.
Les enfants Maldelbome perdent leurs parents dans des circonstances tragiques et stupides. Croque-Mort, un personnage sinistre non dénué de cupidité, va malgré lui les accompagner sur le chemin laborieux du deuil. Ce conte moderne raconte avec ironie et tendresse ce moment de perte que tout vivant traverse.
NOTE D'INTENTION
Une légende murmurée à l'oreille, une histoire qui parcourt le vent, c'est ainsi que naissent les contes. Cette histoire je l'ai écrite et conçue à partir de mes souvenirs et de mes lectures d'enfance, elle est le mélange de mes peurs et de nos angoisses, pour eux, pour elle, pour lui. Pour soigner les blessures, pour faire rire et pleurer, ceux qui un jour se sont crus tristes à jamais. Un spectacle immersif, qui mêle sons, vidéo, narration qui fera frissonner et rire les enfants et les parents...
Depuis deux ans, je tourne autour de mon sujet sans oser l'aborder. Des sujets tels que la mort, la perte, paraitront de prime abord comme à l'opposé des thématiques que l’on attend des spectacles destinés aux jeunes publics. Pourtant tout adulte qui s'est un peu intéressé aux enfants sait que ce sujet est essentiel à leur construction. Parce que perdre, s'est aller vers la vie, l'autonomie, la conscience de soi et des autres. La cohorte de peurs et d'émotions qui accompagnent ces grands traumatismes sont des marches, des étapes indispensables à la construction psychologique des enfants et des adultes. Il y a quelque chose d’irremplaçable dans cette expérience insoutenable.
Grand conte extraordinaire pour enfants tristes, en plus de son sujet, est aussi et surtout la rencontre avec un sublime acteur que j'avais vu de nombreuses fois sur scène, avec lequel j'ai immédiatement eu envie de travailler et qui n'a pas quitté une seconde mon épaule pendant tout le processus d'écriture.
Déborah Banoun
DEBORAH BANOUN / Ecriture - Mise en Scène
LEO POULET / Comédien
Léo Poulet s'engage d'abord une dizaine d'années dans la pratique du théâtre de l'Opprimé. Cette aventure, avec un collectif ou tous les postes sont partagés (acteurs, metteur en scène, scénographe, ...) l'amène à travailler aux quatre coins du monde. Il rencontre des femmes victimes de violences conjugales, des travailleurs sans papiers, des associations militantes, des syndicats, des jeunes de rue en Guyane, des jeunes en placement judiciaire dans le 93, des troupes indiennes, maliennes, espagnoles, portugaises, croates, martiniquaises...
Puis sa recherche l'amène ailleurs. Vers l'image d'abord. Il joue dans des films pour Kyioshi Kurosawa, Blandine Lenoir, Dominique Rocher, Fabien Gorgeart, Marie Mention Schaar.
Et vers la poésie avec le collectif Jackie Pall Theater Group et La Comète Film. Il joue dans des clips pour Flavien Berger et POOM, participe à une tournée au Chili, et à la création de deux pièces de théâtre : Pendant que les champs brulent et le Bal.
Il vient de réaliser un court métrage chez Elena Films, A ceux qui restent.
PIERRE PEYRONNET / Eclairagiste
Eclairagiste diplômé de l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) en 1985, il réalise des créations pour le théâtre, l’opéra ou des expositions plastiques. A Bordeaux, sur des mises en scène de Daniel Ogier (Don Carlos) et Jean-Louis Thamin (Tristan et Iseult), à Lausanne avec Patrice Caurier, Moshé Leiser (La Flûte enchantée), à Nantes avec Nouma Sadoul (La Flûte enchantée) ; il collabore avec Matthew Jocelyn à l’Opéra du Rhin sur de très nombreuses créations (La Clémence d’Api, Monsieur Choufleuri), de Paolo Montarsolo (Le Barbier de Séville, L’Elixir d’Amour). Il effectue des éclairages de chacune des mises en scène d’opéra de Claude Montagné dans le cadre du Festival de Sédières depuis 2002. En outre, il travaille régulièrement avec des équipes de théâtre (Cécile Backès, Gilbert Desveaux, Guillaume Lévêque, Géraldine Bourgue, Guy Freixe, Pierre Vial, René Loyon, Catherine Anne, Laurence Mayor…). Au centre Beaubourg, il éclaire l’exposition Samuel Beckett.
ANNE LERAY / Scénographe
Après un diplôme d’état d’ergothérapeute, Anne Leray se dirige vers l’Art-Thérapie. Elle se forme aux Beaux-Arts de Paris, puis conçoit ses premières sculptures et accessoires de théâtres, d’abord à l’atelier QUADRA de Pantin (93), où elle rencontre le costumier Jacques Schmidt. Elle y réalisera de nombreux travaux pour les mises en scènes de R. Planchon, P. Chéreau, F. Arrabal, J. Savary, R. Péduzzi, B. Sobel. Dès 1990, elle crée pour le Théâtre national de Bretagne, le Théâtre de Gennevilliers et Bobigny, mais aussi les Théâtres de Zagreb et Wuppertal. Elle crée les luminaires du Théâtre du RondPoint, collabore avec J.M Ribes, et met ses talents au service de créations émanant de lieux tels que le Théâtre national de Strasbourg, l’Opéra de Nancy (collaboration avec P. Dutertre, pour les mises en scènes de J.L. Martinelli), le Théâtre national de Chaillot, Théâtre de la Colline, CADO Orleans, Théâtre des Abbesses, Théâtre de Toulouse, et Théâtre de l’Aquarium (collaboration avec Mathias Langhoff pour les mises en scènes de Richard III, Munequita, Lautreamont) … Pendant 10 ans, elle collabore avec la Comédie Française et le théâtre du Vieux-Colombier, où elle rencontre Rénato Bianchi, chef des ateliers costumes, et D. Schmitt, avec qui elle travaillera à la fabrication de masques et accessoires. Pour le Festival d’Avignon et le Théâtre national de Bretagne, elle conçoit et fabrique des masques aux côtés de Stanislas Nordey (Par les villages), puis des robes peintes (9 Petites filles). Pour Emmanuel Demarcy Motta au Théâtre de la Ville, elle fabrique un cheval (Casimir et Caroline), des racines géantes (Victor ou les enfants au pouvoir) et des masques (Alice au pays des merveilles et État de siège). En même temps, elle prend aussi en charge la scénographie pour les compagnies (Théâtre des Lucioles, Cie de jour comme de nuit, Cie Dromesko…). En plus de ses collaborations au théâtre, elle conçoit et réalise aussi de masques pour la danse, des sculpture pour le cinéma pour Musée haut- musée bas, film de J.M. Ribes, Au revoir là-haut d’Albert Dupontel…), ainsi que des sculptures en atelier.