Samedi 1er Février, à 20h
Ouverture des portes à 19h45

Par L'1consolable

DURÉE : 1H
ÂGE : Tout public à partir de 12 ans

Loin de se morfondre sur son sort, L'1consolable est celui qui refuse de se consoler de ce dont il n’y a pas matière à se consoler: le sort réservé aux dominé-e-s par une organisation sociale capitaliste, raciste, sexiste et spéciste, prête à tout pour se perpétuer et conserver ses privilèges.

L'1consolable revient à L'Annexe pour la sortie de son nouvel album : Sauvage !

"Le disque est principalement articulé autour du rapport que l'humain entretient au sauvage. Il y sera ainsi question des bienfaits de l'observation d'animaux sauvages (Loin du bruit), de la cohabitation  conflictuelle avec les loups (Hurler avec les loups), du véganisme (A toi), des dégâts d'une vie citadine coupée d'espaces naturels (Dans ma ville), de la résurgence du vivant dans les interstices des villes (Fleur du bitume). Mais il y sera aussi question des violences conjugales (Il dit), de la mort (Avant la fin), des spécificités de l'esthétique rap (Boom-Bap / Elégance), du sexisme et du patriarcat (Comme un jazzman / Pour celles), ou de la répétitivité d'une vie normée par le travail (Un jour sans fin).

Si l'album est assurément un album de rap, les influences musicales de ce dernier n'en sont pas moins diverses (jazz, blues, soul, musiques du monde). Les prods sont élaborées par L'1consolable dans la plus pure tradition du beatmaking boom-bap des années 90, c'est-à-dire en partant d'un sample auquel on ajoute un beat et une basse. S'y adjoignent parfois les clarinettes jouées par Sylvain Kassap ou les guitares jouées par L'1consolable. Pour le reste, c'est la scansion du MC qui fait musique!"

 

Auteur, compositeur et interprète de ses morceaux, L’1consolable rappe, sur des breakbeats teintés de jazz, de folk et de musiques du monde, la violence d’une société qui la pratique au quotidien tout en la prêtant à ceux qui se retournent contre elle. Avec de nombreux concerts chaque année en France, en Belgique ou encore en Suisse, et des premières parties telles que celles de Rocé ou encore d’Oxmo Puccino, L’1consolable a toujours considéré la scène comme un lieu de partage privilégié de sa musique.

Côté disques, il n’est pas en reste : en 2011 sort L’1consolable est payé, double-album composé de deux volumes, L’1consolable est payé à rien foutre et L’1consolable est payé à foutre la merde, articulé autour des thèmes de la critique de la société de consommation, des normes sociales qu’elle impose et du travail aliénant qu’elle produit et promeut. Sélectionné dans le cadre du Grand Zebrock et d’Evolu’sons, il perfectionne son jeu de scène, faisant peu à peu évoluer son set vers une forme de « satire intimiste ». En 2014, c’est au tour de L’1consolable est payé à leur dire d’aller se faire foutre, troisième et dernier volet de la trilogie L’1consolable est payé, de voir le jour. La même année, il part à la rencontre du public rural et collabore pour un spectacle de rue avec le collectif Random grâce à une résidence de territoire avec la DRAC Midi-Pyrénées (32). Début 2015, L’1consolable scande ses chroniques rappées sur l’actualité hebdomadaire au micro de Daniel Mermet dans l’émission Là-bas si j’y suis. Au printemps de la même année, il publie 12 réécritures rappées des chansons de Georges Brassens, du Gorille à La Mauvaise Réputation en passant par Hécatombe, opus sobrement intitulé L’1consolable rappe Brassens. En 2016, L’1consolable sort sans aucun doute son projet le plus fou : Rap Games compte 15 chansons de rap qui sont par ailleurs autant de jeux à solutionner par l’auditeur, grâce à un magazine illustré où figurent règles et solutions. Entendu dans toutes les sonos lors des manifestations contre la loi travail, L’1consolable poursuit sa réflexion en musique, livrant en février 2018 L’Augmentation, un album dont vous êtes le héros, fable musicale interactive de 49 titres.