Et comme toutes les semaines tant que nous sommes séparés, un peu de culture chez vous, et pour vous…
Pour s’y retrouver parmi la quantité de propositions mises à disposition sur le Web, l’équipe de L’Annexe sélectionne aussi chaque semaine pour vous plusieurs perles culturelles.
Cette semaine, pas de lecture par l’un.e de nos comédien.ne.s. En effet, nous vous retrouverons en chair et en os, lors de la déambulation festive de Batucada que nous organisons dans le cadre de Culture sur Rue ce samedi de 17h à 19h à L’Esplanade Cachin (Romainville, 93) ! Gratuite et en plein air ❤
Mais pour toutes celles et ceux qui ne pourraient pas s’y rendre, bien sûr, voici de quoi garder le lien, toujours à distance – Notre sélection de spectacles disponibles gratuitement en version intégrale cette semaine:
« Le jeu des ombres », de Jean Bellorini
C’était l’une des créations les plus attendues de cette édition, finalement annulée, du Festival d’Avignon. La première fois que le metteur en scène Jean Bellorini, ancien directeur du Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, et depuis janvier 2020 à la tête du TNP Villeurbanne, devait présenter son travail dans la cour d’honneur du Palais des papes. Ce devait même être le spectacle d’ouverture…
Filmée sans public, à la suite du déconfinement, c’est plutôt à la télévision que nous devrons pour l’instant découvrir « Le jeu des ombres », grâce à France 5. Pour que subsiste une trace.
« Les cendres qui recouvrent le plateau sur lequel gisent des instruments de musique rappellent qu’Orphée est à cheval entre deux mondes. Autour d’Orphée et d’Eurydice, une troupe de quatre musiciens, deux chanteurs et neuf conteurs sont prêts à dresser leurs tréteaux et chanter l’amour et la vie. La pièce qui mêle la musique baroque de Claudio Monteverdi et la voracité langagière de Valère Novarina, a été initialement prévue pour être le spectacle d’ouverture du Festival d’Avignon en 2020. »
A écouter – Notre selection de Poadcast audios culturels disponibles cette semaine :
Le portrait de l’artiste Louise Bourgois, par France culture : “une femme enragée et agrippée”
«”Je suis une femme enragée et agrippée “, disait Louise Bourgeois. De sa jeunesse trahie lui venait cette rage existentielle qu’elle transforma inlassablement en une soif de créer, ” intense et productive”.
Née en France en 1911, Louise Bourgeois s’établit à New York en 1938 et ne fut reconnue que fort tardivement, à 71 ans, lors de la première rétrospective organisée pour une artiste femme au Musée d’Art Moderne de New York en 1982, avant d’être célébrée comme une des figures majeures de la scène contemporaine.
Artiste hautement singulière, elle avait croisé les mouvements artistiques de son temps sans se laisser embrigader, “ratiboiser” disait-elle, conservant une liberté totale, réalisant une oeuvre unique structurée par ses émotions qu’elle recréait et exorcisait dans de multiples métamorphoses de formes et de matériaux.»
Pour les enfants / Avec le très qualitatif site de podcast La Puce à l’oreille (dont nous ne manquerons pas de vous parler à nouveau dans les Newsletters cet été), voyage jusqu’au Canada !
« En 5 courtes fictions, imaginées par l’auteur Simon Boulerice, La vie secrète de l’art t’invite à entrer dans l’univers d’œuvres marquantes de l’histoire de l’art canadien. Laisse-toi guider par ces récits envoûtants! »