Ça commence, avec un déchet, un objet qui est déchet pour les uns, mais qui pourtant ferait très bien l’affaire pour d‘autres.
C'est ainsi que commence le récit de cette femme, de cette mère, qui vit dans une poubelle. Un jour, cette mère décide de ne plus faire subir à son enfant les insultes et les humiliations liées à sa pauvreté. Elle contracte un crédit à la consommation pour réhabiliter sa fille, ce qui l’entraînera dans la spirale de l'endettement...
Le projet mélange le récit théâtral à un dispositif vidéo mapping qui précipite le spectateur dans des univers parallèles, à travers des « collisions » entre différents discours / images / récits, afin qu’iels tissent des relations, des causes et des effets, afin de mieux cerner le monde de la consommation et tenter de s’en affranchir.
La Compagnie VENT DEBOUT
La compagnie Vent Debout est née de l’envie et de l’urgence de mettre en scène le bruit du monde. A partir de ses textes, Sarah Pèpe invente des spectacles autour de thématiques qui l’interpellent aujourd’hui, à travers des formes scénoraphiques plurielles, propices aux questionnement
MORGANE KLEIN
À la suite de son diplôme d’études musicales et de musique de chambre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz Métropole et de ses études au Conservatoire à Rayonnement Réginal de Reuil-Malmaison, elle obtient un Master de Théâtre Musical à la Haute École des Arts de Berne dans la classe de F. Rivelland et un Diplôme d’État de professeur de percussion au CEFEDEM de Lorraine. En parallèle de l’enseignement, elle joue avec l’orchestre symphonique de Sarcelles et collabore avec des compagnies théâtrales en tant que musicienne, comédienne ou metteuse en scène. Elle rejoint la compagnie parisienne Vent Debout avec laquelle elle a déjà créé plusieurs spectacles.
SARAH PEPE
Titulaire d’une licence professionnelle de théâtre et d’une maîtrise de théâtre à Paris 3, Sarah Pèpe crée sa compagnie de théâtre en 1997, dont l’objet principal est la réalisation de créations pour et par les adolescents. Certains de ces spectacles sont achetés par la Ville de Paris pour le public scolaire et périscolaire. Elle se consacre ensuite entièrement à l’enseignement du théâtre, pour tous les publics.
Plus tard et en parallèle, elle commence des projets d’écriture et de mise en scène plus personnels : Variations sur le don, Le Silence D’Emma, Méchante, La Ligne. L’enseignement prend ensuite de nouveau toute la place ainsi que son activité à la Ville de Paris. Elle décide ensuite d’arrêter l’enseignement du théâtre afin de reprendre le fil de l’écriture
LOR-K
Lor-K utilise les déchets urbains pour créer des sculptures de rue éphémères. Elle traque les encombrants, se les approprie en les modifiants, avant de les ré-abandonner directement sur leur lieu de trouvaille. Par ses actions, originales et atypiques, elle transforme nos rebus en leur offrant une nouvelle identité façonnée et mise en scène au cœur de nos villes... Dans la rue, les projets se matérialisent sous forme de sculptures où l’objet et l’espace sont dépendants l’un de l’autre. Ancrée en un lieu, un temps et un contexte précis, chaque création urbaine est amenée à disparaître dans le rythme des villes investies. En atelier, Lor-K conserve des photographies, des prototypes, des vidéos, des sculptures manipulables ou encore des écrits qui permettent de retranscrire le processus de création en lieu d'exposition.